Nouvelle noirceur

Rudyard Kipling

La lumière qui s'éteint (The Light that Failed)

Classique

1997 (1890)

242 pages 

Résumé: Maltraités par l'acariâtre Mme Jenkins, deux orphelins, Dick et Maisie, n'ont guère que leur tendresse comme lueur d'espoir et un rêve commun : devenir peintres. Dick y parviendra, rendu célèbre par ses croquis de bataille lors de la guerre du Soudan. Le hasard le fait retrouver Maisie et, au nom de leur amour d'enfance, il lui demande de devenir sa femme. Maisie se dérobe, mais ce qui ne serait que marivaudage tourne au drame : Dick devient brusquement aveugle, conséquence d'un violent coup de sabre à la tête jadis reçu à Khartoum. Après une ultime rencontre, dramatique, avec Maisie qui le fuit, Dick, muré dans sa nuit, part à sa recherche dans le désert égyptien, alors que les combats font rage. Il sait que son destin l'y attend, mais ne se dérobera pas à cet ultime rendez-vous, qui seul pourra apaiser ses souffrances... 

 Voilà, cela faisait un petit moment que je voulais découvrir Rudyard Kipling avec Le livre de la jungle puisque ce titre m'avait mené à organiser La face cachée des Disney. Cependant, même si ce titre était un des premiers qui m'étaient venu à l'esprit, je ne l'ai toujours pas lu et je m'étais procuré La lumière qui s'éteint du même auteur, puisque j'aime bien découvrir les auteurs classiques par leurs oeuvres qui ne sont pas les plus célèbres. Et c'est surtout grâce au challenge Un mot, des titres, que je sors ce livre de ma PAL puisque la session avait comme mot « Lumière ». Et même si je ne crois pas que ce soit une lecture immortelle, je dois avouer avoir apprécié ma lecture. 

J'ai trouvé le style d'écriture très agréable et qui coulait aisément, même si on n'est plus à la même époque. De plus, les deux aspirants peintres sont très bien dépeints et on saisit facilement toutes les relations qui les relient et leurs aspirations. J'ai eu plus de difficulté avec les, comment dire, "mécènes" de Dick, dont je ne me rappelle plus les noms et dont je mêlais parfois leurs relations avec Dick, et où je croyais avoir compris telle chose, alors que plus loin, d'autres sentiments entre eux surgissaient et cela m'a un peu mêlée. 

N'empêche, on comprend très bien le propos de l'histoire, et même s'il n'y a pas d'actions rocambolesques dans le récit, on veut savoir ce qu'il advient des principaux protagonistes et des réactions face à certains évènements qui se produisent. 

Je dois avouer avoir un peu de mal à rédiger cette chronique puisque j'ai fait plusieurs autres lectures qui ont également des chroniques en retard et que je commence à devoir réfléchir plus longuement pour l'avis que je désire vous partager. Donc, ce que je peux vous dire de plus, c'est que j'ai bien apprécié ma lecture et que je compte lire d'autres oeuvres de Kipling. 

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