Gatsby

Francis Scott Fitzgerald

Gatsby le magnifique (The Great Gatsby)

Classique

1987 (1925)

223

Résumé: Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère. Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.

Voilà, cela fait quelque temps que je voulais lire cette oeuvre de Fitzgerald, même si c'est avec un autre titre que j'ai découvert l'auteur. Et avec le tabac médiatique causé par la sortie du nouveau film, on en a entendu plus parler, et voilà que Flo tousleslivres lancent une LC sur ce titre que je m'empresse de joindre en espérant trouver un exemplaire d'ici la date. Et bien sûr, j'ai réussi à mettre la main sur un, et voici donc ce que j'en ai pensé.

Tout d'abord, je dois avoir trouvé long à embarquer dans l'histoire et à trouver que Gatsby était plus énigmatique que Ripley, et que c'était long avant que le narrateur dise plus que 5 mots sur cet homme. Je crois que cela a joué pour mon intérêt puisque je ne suis pas arrivée à embarquer dans l'histoire et à m'accrocher aux personnages et aux relations qu'ils entretenaient. Peut-être avais-je envie de quelque chose de plus léger, plus humoristique au moment de ma lecture.

De plus, le style était à nouveau fluide et les mots coulaient tout seul, mais comme je l'ai dit, je n'arrivais pas à m'en imprégner, à m'immerger dans l'histoire. J'avais l'impression qu'il me manquait les sentiments que j'aurais aimé ressentir. Cependant, j'ai bien vu que Fitzgerald dépeignait les apparences de la haute société de ces années-là, et je regrette de ne pas avoir été capable de m'y plonger pour cette lecture.

Donc, je dois avouer que je n'ai pas accroché à l'histoire et que j'en ressors quelque peu déçue, mais je ne dis pas que je ne retenterai pas ce livre une autre fois, puisque je retenterai sans doute d'autres livres de cet auteur que j'avais bien apprécié avec L'étrange histoire de Benjamin Button. Et je regarderai aussi les films!

J'ai fait cette lecture dans le cadre des challenges: