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lundi 3 décembre 2012

Avancer sur un fil de beauté

Maxence Fermine
Neige
Drame
1999
84 pages
Résumé: Ce petit livre est le poème de la neige et l'histoire de son poète Yuko, une sorte de funambule des mots.
C'est aussi une très belle histoire d'amour, au délicieux parfum zen, étrange et originale.
Un très beau poème d'amour donc.
Réservé dans le cadre du baby-challenge drame, je ne savais pas à quoi m'attendre de ce livre, n'ayant même pas lu le résumé. Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Il a mis la barre haute pour mes lectures de décembre. 
La plume de Fermine est poétique, nous emballe, nous sublime tout comme Yuko l'est par la neige et sa splendeur, même si son père lui fait remarquer tous ces vices. Mais Yuko ne s'en laisse pas désabusé, contredisant les arguments. Il devra également trouver la couleur dans sa poésie désespérément blanche, allant rencontrer un maître aveugle. Si, je suis consciente que ma chronique est bien courte, mais le roman l'est aussi et je veux vous laisser le découvrir. Je l'ai emprunté, mais, l'avoir acheté, je ne regretterais pas l'achat, sous aucune couture. D'ailleurs, plusieurs passages mériteraient d'être cités et j'ai donc choisi de ne vous partager que le suivant pour vous donner le goût de découvrir ce livre si ce n'est déjà fait :
Écrire, c'est avancer mot à mot sur un fil de beauté, le fil d'un poème, d'une oeuvre, d'une histoire couchée sur un papier de soie. Écrire, c'est avancer pas à pas, page après page, sur le chemin du livre. Le plus difficile, ce n'est pas de s'élever du sol et de tenir en équilibre, aidé du balancier de sa plume, sur le fil du langage. Ce n'est pas non plus d'aller tout droit, en une ligne continue parfois entrecoupée de vertiges aussi furtifs que la chute d'une virgule, ou que l'obstacle d'un point. Non, le plus difficile, pour le poète, c'est de rester continuellement sur ce fil qu'est l'écriture, de vivre chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu'un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité, le plus difficile, c'est de devenir un funambule du verbe.
Et, je me demande, comment cela se fait-il que ce livre ne soit pas dans le top 100?



4 commentaires:

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