Anna Karénine, tome 1 (Anna Karenina)
Classique
1986 (1877)
559 pages
Résumé: La quête d'absolu s'accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur
dans la haute société pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna
Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir
ni tricher - l'antithèse d'une Bovary - ne peut ressentir qu'un profond
mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère.
Et en premier lieu son mari, l'incarnation parfaite du monde auquel il
appartient, lui plus soucieux des apparences que véritablement peiné par
la trahison d'Anna. Le drame de cette femme intelligente, sensible et
séduisante n'est pas d'avoir succombé à la passion dévorante que lui
inspire le comte Vronski, mais de lui avoir tout sacrifié, elle, sa vie
de femme, sa vie de mère. Vronski, finalement lassé, retrouvera les
plaisirs de la vie mondaine. Dans son insondable solitude, Anna, qui ne
peut paraître à ses côtés, aura pour seule arme l'humiliante jalousie
pour faire vivre les derniers souffles d'un amour en perdition. Mais sa
quête est vaine, c'est une "femme perdue".
Je me suis embarquée dernièrement dans cette lecture sans savoir à quoi m'attendre aucunement puisque je voulais obtenir le bronze dans le baby classique! Bien sûr, je m'attendais tout de même à retrouver la société russe et la plume de Tolstoï. Donc, au sortir de ce premier tome, je dois avouer que certaines choses m'ont plu, et d'autres moins.
Tout d'abord, au vu du titre, je m'attendais à ce qu'Anna soit beaucoup plus présente que cela. Ce n'est pas un défaut, je trouve juste cela étrange, car les autres personnages m'ont été intéressants.
J'ai aussi apprécié le fait que la société d'époque soit décrite avec simplicité, mais j'avoue que dans la troisième partie, j'ai eu l'impression qu'il ne se passait rien d'autre que cette description et les opinions politiques, ce qui fait que j'ai trouvé cette partie longuette.
Or, j'ai bien apprécié les relations qui se font entre les autres personnages, chacun ayant des traits de personnalité qui nous les font apprécier, ainsi que des défauts, rendant le récit encore plus réaliste.
Bref, même si, des fois, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, c'est une lecture que j'ai grandement apprécié, et je crois que celle-ci mérite bien son titre de classique.
J'ai lu ce titre dans le cadre de:
Voilà une lecture efficace côté challenges :D
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi que la société tient une place importante mais c'est pour mieux comprendre ce qui va se passer ensuite … alors j'espère que tu vas continuer.
Bonne lecture !
Hihi, oui, je peux comprendre, mais dans la troisième partie, je trouvais que c'était moins bien intégré que dans les autres. Et t'inquiète, je vais lire la suite :)
SupprimerJ'hésite à m'embarquer dans cette lecture car je ne suis pas sûreque les côtés description et poltique meplaisnt :/
RépondreSupprimerC'est tout de même une belle fresque à présent! Peut-être tenté une version abrégée?
SupprimerC'est vrai que l'histoire d'Anna n'est pas centrale en fait et pour moi, c'était très bien car si j'ai aimé le roman (lu en intégrale), cette histoire d'amour ne m'a pas passionnée. J'ai préféré la description de la société russe à cette époque.
RépondreSupprimerOui, j'aime aussi ce qui se passe autour!
SupprimerLu il y a quelques jours aussi et moi c'est Anna qui m'a embêtée!
RépondreSupprimerC'est vrai que je la trouve hypocrite aussi :P
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