Stefan Zweig
Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme (Vierundzwanzig Stunden aus dem Leben einer Frau)
Nouvelle classique
environ 130 pages (je ne me souviens plus quelle édition j'ai empruntée...)
(1927)
Résumé: Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte
d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients,
s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une
journée... Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans
moralité », avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très
distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a
ranimés chez la fugitive.
+: Simplicité
-: Pas inoubliable.
Voilà, l'an dernier je me procurais La confusion des sentiments dans le but de le lire pour le challenge ABC et le baby classique! Or, avec les changements pour diversifier la liste, les organisateurs ont évincé ce titre pour le remplacer par celui que je vous présente aujourd'hui. Et c'est donc pour cette raison que j'avais modifié mon titre de Zweig dans le temps imparti pour les modifications. Et après avoir attendu longtemps après ma demande de PEB, j'ai enfin pu mettre la main sur ce titre et redécouvrir la plume de Zweig.
Malheureusement, j'avoue que faisant ma chronique plus d'un mois après ma lecture, ce titre ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, bien que je sache que j'ai apprécié ma lecture pendant que je la faisais. J'aimais découvrir la personne qui se cachait derrière ces mains qui ont attiré l'attention de la dame, et quelle relation elle vivait avec. Bref, j'ai trouvé que c'était une façon originale de traiter le poker et le mensonge, et j'ai bien apprécié retrouver la simplicité de la plume de Zweig. Voici d'ailleurs deux extraits de cette oeuvre:
Mais, précisément, parce que toute leur attention se concentre convulsivement dans ce travail de dissimulation de ce qu'il y a de plus visible dans leur personne, c'est-à-dire leur figure, ils oublient leurs mains, ils oublient qu'il y a des gens qui observent uniquement ces mains-là et qui devinent, grâce à elles, tout ce que s'efforcent de cacher la lèvre au pli souriant et les regards feignants l'indifférence. La main, elle, trahit sans pudeur ce qu'ils ont de plus secret.
Mais, je viens de le dire, toute souffrance est lâche : elle recule devant la puissance du vouloir-vivre, qui est ancré plus fortement dans notre chair que toute la passion de la mort ne l'est dans notre esprit.
Ce titre a été lu dans le cadre de:
Pour l'avoir lu aussi cette année, j'ai trouvé le style très bien mais l'histoire ne m'a pas convaincue.
RépondreSupprimerUn avis similaire au mien donc!
SupprimerUn de mes titres préférés de Zweig.. l'histoire m'a ensorcelée <3
RépondreSupprimeret qu'est-ce qui t'a accroché dans ce titre?
SupprimerAh, domage... j'adore cette plume. Elle me coupe limite le souffle à l'occasion.
RépondreSupprimereh bien, la plume est encore sublime, mais ce n'est pas une histoire mémorable dans ce cas, à mon avis
SupprimerJe ne le connais pas encore celui-là. C'est encore à découvrir.
RépondreSupprimerOui, il faut ABSOLUMENT découvrir la plume de cet auteur
Supprimer