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mercredi 29 février 2012

À la mémoire de cette Rome éternelle

Marguerite Yourcenar
Mémoires d'Hadrien
(Classiques) Contemporain
1951
368 pages

Résumé: Cette œuvre, qui est à la fois roman, histoire, poésie, a été saluée par la critique française et mondiale comme un événement littéraire.
En imaginant les Mémoires d'un grand empereur romain, l'auteur a voulu " refaire du dedans ce que les archéologues du XIXe siècle ont fait du dehors ". Jugeant sans complaisance sa vie d'homme et son œuvre politique, Hadrien n'ignore pas que Rome, malgré sa grandeur, finira un jour par périr, mais son réalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l'importance de penser et de servir jusqu'au bout.
" ... Je me sentais responsable de la beauté du monde ", dit ce héros dont les problèmes sont ceux de l'homme de tous les temps : les dangers mortels qui du dedans et du dehors confrontent les civilisations, la quête d'un accord harmonieux entre le bonheur et la " discipline auguste ", entre l'intelligence et la volonté.



Alors, qu'en ai-je pensé? Je dois dire que je ne savais que penser de ce livre, même si je commence à en entendre de plus en plus parler, surtout qu'il m'a été proposé dans ma folie inspirations babelionautes pour ma liste ABC. Par son caractère un peu classique, je craignais de détester ce livre, mais je fus ravie dès les premières pages car je trouvais que ça se lisait mieux que je pensais. Or, ce n'est pas le cas pendant tout le roman. Malheureusement.

lundi 20 février 2012

Cheval de guerre

Cheval de guerre
Drame (adaptation)
2012
Patrick Kennedy, Tom Hiddleston, Niels Arestrup
Scénaristes: Lee Hall, Richard Curtis

Résumé: Une histoire d'amitié entre Albert un jeune garçon et son cheval Joey. Vendu à la cavalerie britannique dans les premières heures de la Première Guerre mondiale, Joey est directement envoyé au front. Mais il est capturé par les Allemands qui n'hésitent pas à s'en servir dans les combats. Albert, qui est encore trop jeune pour s'engager, décide de se lancer dans une mission de secours pour libérer son cheval...


J'ai bien apprécié ce petit moment passé au cinéma! Bien sûr, il y a quelques longueurs, mais elles nous permettent de mieux apprécier la beauté des paysages. L'histoire m'a ravie. Il est un peu long qu'on tombe en guerre. Cependant, cette longueur ne m'a pas déplu, car elle nous permet de mieux comprendre la relation entre Albert et Joey, et ainsi de voir ce que signifie Joey pour Albert. On voit le pouvoir qu'on accorde parfois aux animaux, qui nous permettent souvent d'espérer dans nos moments de découragement. On comprend que Joey est spécial, pas simplement pour Albert, mais également pour d'autres personnages croisés tout le long de l'histoire. Je considère que c'est un film à voir, et sûrement à revoir! De plus, peu avant d'aller le voir au cinéma, j'ai appris que c'était une adaptation d'un roman. Je n'ai pas eu le temps de me procurer le livre et je ne peux juger si l'adaptation est fidèle au livre ou non, mais je ne doute pas que le roman puisse être superbe.

vendredi 17 février 2012

Première partie des Piliers de la Terre

Voilà, même si je lis l'intégrale (Livre de Poche, édition 2001) dans le cadre du Book Club, j'ai décidé de vous partager la critique test que j'ai envoyé à la team! Tant qu'à l'avoir écrit, aussi bien la partager :) 
Donc, je vous mets ma critique test sur ce qui constitue le premier tome des Piliers de la Terre de Ken Follett. Je vous mets le synopsis auparavant: 
Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Cette saga est unanimement considérée comme l'œuvre majeure de Ken Follett, qui nous offre ici une fresque monumentale dont l'intrigue aux rebonds incessants s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrémédiablement happé par le tourbillon d'une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu'elle n'ait pas de fin.
Voilà maintenant la critique:

mercredi 15 février 2012

Emma, manipulatrice ?

Jane Austen
Emma
Classiques
1815
237 pages
Résumé:Orpheline de mère, seule auprès d'un père en mauvaise santé, Emma Woodhouse, désormais la maîtresse de maison, s'est mis en tête de marier Harriet Smith, une jeune fille qu'elle a recueillie chez elle. Ce faisant, ne s'est-elle pas attribué un rôle qui n'est pas (ou pas encore) pour elle ? Son inexpérience des coeurs et des êtres, ses propres émotions amoureuses, qu'elle ne sait guère interpréter ou traduire, lui vaudront bien des déconvenues et des découvertes.

Depuis le temps que j'en entends parler, il était grand temps que je lise Austen. Et ma folie ABC Critique, m'a mené à me faire proposer par LiliGalipette Emma. C'est ma première lecture de cette auteure. Lors des premières pages, je ne réalisais pas que j'avais attendu tout ce temps pour lire Jane AUSTEN. Mais plus le roman avançait,

lundi 13 février 2012

Un léger mystère

Gaston Leroux
Le mystère de la chambre jaune (Saga rouletabille)
Policier, jeunesse
1907*
437 pages
Résumé: Alors qu'elle s'était enfermée à double tour dans sa chambre, Mathilde, la fille du célèbre professeur Stangerson, est victime d'une terrible agression. Et pourtant, la pièce était barricadée comme un coffre-fort ! Par où l'assassin a-t-il bien pu s'enfuir ? Frédéric Larsan et le jeune Joseph Rouletabille, journaliste et détective en herbe, mènent l'enquête...
L'image ne correspond pas à l'édition que j'ai lu, qui est l'édition du Livre de Poche de 1968. 

Voilà, je viens de lire ce livre puisque je l'avais inclus dans ma liste du challenge Je vide ma bibliothèque, dans lequel Ayma a bien voulu m'y accepter tardivement. Donc, est-ce que j'ai apprécié cette lecture? Je dois dire que oui, même si au moment où j'écris cette chronique, je suis surprise qu'en plus de la catégorie policier,

dimanche 12 février 2012

Une paisible formule

Yoko Ogawa
La formule préférée du professeur
Contemporaine
2008 (2003*)
244 pages
Résumé: Une aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme d'une soixantaine d'années dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes. Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter - le professeur oublie son existence d'un jour à l'autre - mais c'est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans. Commence alors entre eux une magnifique relation. Le petit garçon et sa mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour le base-ball, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres, comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule préférée du professeur... Un subtil roman sur l'héritage et la filiation, une histoire à travers laquelle trois générations se retrouvent sous le signe d'une mémoire égarée, fugitive, à jamais offerte...


+:"beauté" -:base-ball
Et oui, revoilà, les + et les -, car ce livre m'avait été proposé par Lune dans ma grande folie d'inspirations babelionautes pour le challenge ABC. Et je dois dire que je la remercie de sa proposition, car j'ai tout simplement été subjuguée par cette lecture qui allie sensibilité, mathématique et baseball.

vendredi 10 février 2012

Pas peur du tout!

Peur grise [The Grey]
Drame
2012
Liam Neeson, Dermot Mulroney, Joe Anderson
Scénaristes: Joe Carnahan, Ian Mackenzie Jeffers
Résumé: Un avion transportant un groupe d'ouvriers envoyés en Alaska pour construire un pipeline s'écrase non loin du site. Ses passagers se retrouvent alors obligés de lutter pour leur survie dans cet environnement hostile, et traqués par une meute de loups...


Alors, qu'en ai-je pensé! Que c'était loin d'être le meilleur film que j'ai vu, car dès le début, lorsque Neeson dit qu'il s'en va dans la forêt pour s'éloigner de la tanière, j'ai trouvé que ça manquerait de réaliste. De plus, il y a beaucoup de scènes sanglantes qui m'ont fait détourner les yeux. Je n'irais pas à dire que c'est un navet, car il y a quand même un bon rythme. Cependant, je suis déçue de l'avoir vu au cinéma, et je ne saurais que vous conseiller d'attendre la sortie DVD ou la diffusion télévisuelle. Je lui ai mis 5/10 et c'est le plus haut que je considère que je peux lui mettre. Voilà! Petit détail que j'ai manqué oublié, à la fin du film, j'ai appris que c'était l'adaptation d'un roman: est-ce une mauvaise adaptation ou non? Je l'ignore, quoiqu'il en soit, je ne compte pas lire le roman.

dimanche 5 février 2012

Les hauts ou les bas?

Emily Brontë
Les Hauts de Hurle-vent
Classiques
(1874*)
377 pages
Résumé: Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.
 La couverture n'est pas celle de l'édition que je possède: Éditions du Club France Loisirs, avec l'autorisation des Éditions Payot, en 1986.

Lu dans le cadre d'une LC organisée par Ayma, je dois dire que j'ai dû lire à la vitesse de l'éclair ce livre, ce que le Time To Read m'a grandement aidé à faire. Je crois donc que je n'ai pu savouré ce livre à sa juste valeur, ne l'ayant lu qu'en un peu plus d'une journée. 

samedi 4 février 2012

L'amour d'une petite soeur...

Joyce Carol Oates
Petite soeur, mon amour
Contemporaine
2010
660 pages
Résumé: S'emparant d'un fait-divers, un mystère jamais résolu, qui bouleversa l'Amérique - l'assassinat le soir de Noël 1996 de la petite JonBenet Ramsey, six ans et demi, célèbre mini-Miss vedette de concours de beauté -, Joyce Carol Oates reconstruit l'affaire qu'elle n'hésite pas, elle, à dénouer. Une histoire effarante racontée dix ans après par le frère de la victime. La petite fille s'appelle maintenant Bliss, c'est une championne de patinage sur glace, l'enfant adoré de ses parents, la coqueluche d'un pays, la soeur aimée et jalousée par son frère, son aîné de trois ans, Skyler. Skyler qui, depuis le meurtre, a vécu dans un univers de drogues, de psys et d'établissements médicalisés. Agé aujourd'hui de dix-neuf ans, il fait de son récit une sorte de thérapie. Ses souvenirs sont à la fois vivaces et disloqués. Peu à peu émerge le nom du coupable : est-ce le père - homme d'affaires ambitieux, la mère - arriviste forcenée, un étranger cinglé ou bien... le narrateur lui-même ? Tous les ingrédients préférés de Joyce Carol Oates sont là : la vanité féminine, la stupidité masculine, la famille dysfonctionnelle, l'angoisse du parvenu, le christianisme de charlatan, les dérives de la psychanalyse, le vampirisme des médias, l'incompétence de la police. Pour produire en fin de compte un chef-d'oeuvre hallucinant, un dépeçage au scalpel de l'âme humaine et de l'horreur ordinaire...
Voilà, malgré que le style soit particulier, mais intéressant, et que je me questionne sur ce qui s'est véritablement passé, j'ai passé le cap du tiers (p.224) du roman et j'ai décidé d'abandonner, mais avec regret.